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C’est au centre du quartier Nord-Ouest qu’a débuté l’histoire bimillénaire de la ville avec l’empreinte indéniable de ses rues au tracé médiéval, que la « renaissance » après la Grande Guerre n’a pas osé bouleversé.

Fortifié dès le XIème siècle, le bourg s’ouvre vers les villages voisins à partir de 5 portes. Les fossés au pied des fortifications et les marais étaient alimentés par l’Eurin et l’Anovre. Ces ruisseaux sont nés des eaux d’infiltration provenant des hauteurs de Beaumont. Quelques siècles plus tard, après la canalisation de la Deûle, marais et ruisseaux se sont asséchés. Nous en avons gardé des traces à travers certains noms de rues comme la rue de l’Abreuvoir, l’ancienne rue du Hanovre (l’actuelle rue Lamendin), la rue du Marais, qui font partie de ce que nous appelons aujourd’hui le Vieux Hénin.

Les siècles suivants verront l’implantation, après destruction des fortifications, de nouvelles rues annonciatrices des expansions du XIXème siècle suite à l’exploitation de la houille.

Lors de la Révolution Industrielle, le trafic de la gare prit une très grande importance. Aux produits charbonniers, s’ajoutent les envois de l’usine de métallurgie Sartiaux et les nombreuses tonnes (jusqu’à 400 par jour !) de betteraves demandées par l’exploitation des 2 sucreries héninoises. Sans compter le transport de matières premières ou de produits finis pour la verrerie, la filature, la fabrique de cierges…

La Société des Mines de Dourges y poursuivit également sa politique de logements avec l’édification de la cité-jardin Foch à laquelle fût adjointe l’église Sainte-Marie, démolie en juillet 2006.

Après les blessures de la Grande Guerre, les reconstructions d’édifices publics resteront les symboles des années 1920/1930 :

  • l’Hôtel de Ville avec son carillon qui scande les notes de l’hymne de la ville «Min viux Hinnin, chté querre» (mon vieil Hénin, je t’aime) et ses vitraux évoquant le labeur acharné de ses enfants à travers les 3 grands métiers : le cultivateur, le mineur et le métallurgiste ;
  • la gare de style flamand qui caractérise notre cité ;
  • l’église Saint-Martin de style néo byzantin, inaugurée en 1932 et classée « Monument Historique » en mai 2003. L’église attire les regards sur notre ville depuis l’autoroute.

Au lendemain de la Grande Guerre 1914/1918, l’une des principales préoccupations de la municipalité était le désir du «bien vivre ensemble». Cette ambition se traduit à travers le nom des rues de l’Égalité et de La Concorde, union des esprits et des cœurs qui produit la paix !

Au cours du XXème siècle, une nouvelle expansion gagnera le nord de ce quartier avec l’implantation de l’Hôpital Charlon, du Lycée Pasteur et du Foyer Pasteur.